LĒRENN accompagne les entreprises dans leurs transitions économiques, environnementales et sociales, des premiers pas de leur démarche RSE jusqu’à la mise en oeuvre d’un modèle économique capable de donner au vivant les moyens de se régénérer, clé pour atteindre les objectifs climatiques.
La RSE – une étape obligatoire mais insuffisante au regard de l’urgence climatique
Avec une démarche RSE sérieusement engagée, tout en conservant un modèle économique linéaire classique, les entreprises les plus avancées arrivent à réduire en moyenne, au maximum, 30%* de leurs émissions de GES (gaz à effet de serre). C’est déjà un très bon résultat mais cela reste insuffisant au regard des obligations réglementaires… et de l’urgence !
Pour préserver l’habitabilité (donc la survie de ses habitants 🙂 sur Terre, et répondre aux urgences tant sociétales qu’écologiques, une entreprise doit d’ores et déjà travailler sur un plan plus ambitieux. La loi européenne pour le climat a revu en 2021 les objectifs de réduction des GES :
- 2030 : -55% minimum de réduction des GES (contre 40% précédemment)
- 2050 : “neutralité climatique” d’ici 2050
La RSE montre ses limites car elle opère généralement sur un modèle économique qui a lui-même démontré ses limites, tant économiques, écologiques et humaines. Il est donc indispensable de transformer les modèles d’affaires, qui constituent la forme d’innovation la plus systémique d’une organisation. Car n’oublions pas que le modèle de revenus, et la dynamique de performance sous-jacente, restent encore actuellement les “juges de paix”.
Les nouveaux modèles économiques capables de réduire les impacts négatifs
Certains modèles économiques “à impact” permettent de réduire les impacts négatifs, comme l’économie circulaire, l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC), l’économie sociale et solidaire…
Le modèle régénératif va au-delà de la réglementation à venir et vise à produire des impacts positifs tout en réduisant les impacts négatifs
Un modèle économique émerge, anticipant les nouveaux objectifs européens en matière d’environnement : le modèle de l’entreprise régénérative. Dans ce modèle d’entreprise, l’organisation agit sur les 2 niveaux : réduire les impacts négatifs à leurs seuils incompressibles, mais aussi produire de l’impact positif net sur les écosystèmes et la société.
Le modèle régénératif met le vivant au coeur
Le modèle régénératif consiste à mettre la vie et le vivant au centre de chaque action et décision, pour recréer les conditions permettant au vivant (humain et non humain) de se régénérer. Ce qui rend possible, en premier lieu, de rétablir un écosystème (aussi bien environnemental que social) qui aurait été dégradé, endommagé ou détruit. Et de faire mieux encore ! L’action régénérative permet en effet au vivant (nature + humanité) d’exprimer son plein potentiel de manière pérenne. Au niveau écologique cela vient renforcer les services que nous rend la nature (air et eau purs, nourriture, régulation climatique, fertilisation des sols, etc.). Au niveau social cela vient booster les capacités adaptatives, de coopération et d’apprentissage des personnes, la créativité et l’innovation, la cohésion sociale…
Le régénératif intègre les limites planétaires et la nécessité de plus de justice sociale
L’économie régénérative s’appuie sur une nouvelle dynamique économique, baptisée “l’économie du donut” par l’économiste Kate Raworth. Son objectif : un modèle économique capable de se développer dans un espace “juste” pour l’humain, avec un plancher social sous lequel il ne faut pas passer, et “sûr” pour son environnement, avec un plafond écologique qui tienne compte des limites de notre belle planète. Ainsi, l’économie régénérative ne vise plus la “croissance infinie”, impossible puisqu’elle se fonde sur des ressources “finies” (limitées, voire épuisées), mais cherche à assurer une nouvelle forme de prospérité (pas que financière), conciliant efficience économique, justice sociale et garantissant l’habitabilité sur Terre.
